Comment éradiquer la non-qualité depuis sa baignoire ?

La non-qualité correspond aux défauts ou non-conformités dans la production, comparés à une baignoire bouchée qui ne peut plus évacuer l’eau. Elle s’accumule si le processus de traitement n’est pas efficace, ce qui engendre des coûts supplémentaires, des mécontentements clients et des interruptions dans la production.

Pour déboucher la baignoire, il faut traiter rapidement les non-conformités même si cela coûte cher en ressources. Cela implique de réparer ou remplacer les pièces défectueuses, documenter les écarts, gérer administrativement les non-conformités et piloter les équipes qualité, ce qui correspond à un traitement correctif nécessaire pour limiter les dégâts immédiats.

La prévention passe par une analyse continue des non-conformités afin d’identifier les causes récurrentes, lancer des groupes de travail avec des méthodologies adaptées (DMAIC, 8D, PDCA), et améliorer les processus en profondeur. L’objectif est de réduire drastiquement l’apparition de nouveaux défauts en renforçant la formation, la maintenance et le contrôle qualité.

Idéalement, il faut agir simultanément pour déboucher la baignoire (corriger les non-conformités existantes) et fermer le robinet (empêcher leur apparition). Ainsi, on maîtrise à la fois le flux accumulé de non-qualité et on limite la génération de nouveaux défauts, ce qui peut être facilité par l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle pour analyser et prioriser les problèmes.

L’intelligence artificielle peut analyser rapidement des milliers de rapports de non-conformité pour identifier les causes racines, agréger et prioriser les problèmes, et recommander des actions correctives. Elle permet d’optimiser l’allocation des ressources et d’améliorer les processus continus, réduisant ainsi la quantité de non-qualité à moyen et long terme.